La Bibliothèque d'Hiromae

Les Lunaires, comme on les appelle parfois, sont des entités nées de la lumière du soleil, réfléchie par la lune et prenant forme humaine. Ce sont les seuls êtres sur Terre à posséder une puissante affinité à la fois à la Lumière et aux Ténèbres, une antithèse magique qui fait s'arracher les cheveux à plus d'un mage théoricien.

Bien que tous les Enfants de la Lune que nous connaissons aujourd'hui aient forme humaine, ce peuple était déjà présent bien avant les humains, car leur naissance a de tout temps été un phénomène naturel. Lorsque la Pleine Lune reflète avec une grande intensité la lumière du soleil (phénomène que l'on nomme Lune Parfaite), et que cette lumière inonde une zone de la Terre extrêmement pure et profondément "vierge", cette lueur très spéciale s'incarne, prenant la forme d'un Enfant de la Lune. De fait, lorsque l'Humanité est doucement devenue la race prédominante sur le monde, et commença à imprégner subtilement la magie, la forme des Enfants de la Lune s'y adapta naturellement, devenant petit à petit la race que nous connaissons aujourd'hui.

L'Histoire des Lunaires est assez pauvre en événements notables, car si il s'agit de l'une des races enfantines les plus unies, c'est aussi l'une des plus disparates tant dans ses mœurs que ses traditions - qui sont presque inexistantes. Ces Enfants se sont simplement mêlés plus ou moins à l'Humanité selon les époques, et ont vécu son Histoire avec elle. On peut cependant noter pour eux une période difficile qui fut le Moyen-âge, car ils furent traqués au même titre que les Magiciens et quelques autres races pendant les chasses aux sorcières, à cause de leur taux d'albinisme élevé, de leur beauté incroyable et presque irréelle, et de leur longévité importante.

Les "Nés-de-l'Ombre" : Ceux que l'on nomme Nés-des-Ténèbres, Nés-de-l'Ombre ou "Shadowborn" en anglais, sont des Enfants de la Lune d'une rareté exceptionnelle, même selon les critères des races non-humaines. Contrairement aux Lunaires normaux, les Nés-de-l'Ombre apparaissent non pas lorsqu'une Lune Parfaite éclaire une zone de magie pure, mais au contraire lorsque l'ombre d'une Nouvelle Lune (aussi appelée Lune Noire) plonge dans l'obscurité totale une zone forte en magie imprégnée d'émotions négatives. Les êtres créés ainsi sont profondément viciés et mauvais, d'une manière dépendante des émotions qui imprégnaient la magie du lieu les ayant vu naître, et si leurs pouvoirs sont dépourvus de toute trace de Lumière, leur affinité aux Ténèbres n'en est que plus forte encore. A bien des égards, ils sont semblables à des Élémentaires de Ténèbres particulièrement dangereux, mais leur principale particularité est que leurs pouvoirs liés à l'Obscurité peuvent affecter leurs frères nés de la Lune Parfaite.

Les Nés-des-Ténèbres sont des créatures aussi puissantes que dangereuses, et aujourd'hui, les Enfants de la Lune les considèrent comme la plus grande honte de leur race. Ils les traquent donc activement partout sur le globe, et un petit pourcentage de la population Lunaire de la Terre a créé une sorte d'organisation (sobrement nommée Les Traqueurs) vouée à leur recherche et à leur élimination, pour le bien et la sécurité de tous. En retour, bien que les Nés-de-l'Ombre ne fassent pas de discrimination sur les victimes de leur haine, leur antagonisme et leur jalousie naturelle envers les Favoris (ainsi qu'ils nomment ceux nés d'une Lune Parfaite) les poussent à en faire leurs cibles prioritaires.

Les Yeux de la Lune : Si il y a bien un petit détail, chez les Enfants de la Lune, qui ne les a pas beaucoup aidé pendant l'époque des chasses aux sorcières (et les oblige toujours à être vigilants aujourd'hui), c'est bien l'effet étonnant et peu discret que produit sur eux la Pleine Lune. Car en sus de leur procurer un pic de puissance tel qu'on en retrouve rarement même chez les autres races, la Pleine Lune a un effet étrange sur les yeux de ses Enfants, leur blanc devenant d'un noir absolu et profond, alors que leurs pupilles deviennent d'un blanc nacré brillant, comme si leurs iris devenaient des reflets de la lune elle-même. Cela n'affecte en rien leur vision, ni ne leur procure de capacités supplémentaires, mais au moins, on peut facilement les retrouver dans le noir.

Hérédité raciale : Le seul moyen, pour un Enfant de la Lune, de donner naissance à un autre Enfant de la Lune, est que les deux parents soient Lunaires. Si un seul des deux parents, que ce soit le père ou la mère, est d'une autre race, quelle qu'elle soit, l'enfant sera de cette autre race. Dans le cas fort rare où le parent non-Lunaire est d'une race ne pouvant transmettre son gène à sa descendance, alors l'enfant sera un Humain normal, généralement albinos, mais possédant néanmoins une sensibilité notable au surnaturel et une vision nocturne hors-normes. Il faut cependant savoir que les Enfants de la Lune, quel que soit le sexe, et quelque soit la race du conjoint, sont très peu fertiles, et les naissances génétiques sont donc extrêmement rares.
Qu'ils soient de naissance magique ou génétique, les Enfants de la Lune ont toujours les cheveux blonds pâle ou blancs, et des yeux d'un bleu très clair, les faisant souvent passer pour des albinos.

Naissance et Vieillissement : Les Enfants de la Lune nés d'une Lune Parfaite, représentant la majorité de la population raciale, naissent la plupart du temps directement avec un corps d'enfant, dans les 6 ou 7 ans environ, chiffre pouvant varier un peu. Les enfants génétiques, en revanche, naissent comme n'importe quel bébé humain. Dans tous les cas, leur croissance se fait normalement jusqu'à ce que leur corps atteigne les 15 ou 16 ans d'un enfant humain, où leur vieillissement ralentit en une dizaine d'années, pour se fixer lorsque leur apparence se situe autour des 20 ou 22 ans. Pendant les trois siècles suivants, leur corps vieillit autant que celui d'un humain en quarante ans, puis se fige totalement durant le dernier demi-siècle de leur vie.

Un Enfant de la Lune ne laisse pas de cadavre à sa mort : son corps redevient une masse magique de lumière lunaire, qui perd sa cohérence physique et se disperse comme le ferait un sort... On a coutume, entre Lunaires, de dire qu'il a "rejoint la Cour d'étoiles de la Mère Lune".

Les Havres Lunaires
Assez ironiquement, si les Enfants de la Lune forment l'une des races aux mœurs et aux comportements les plus disparates, ils restent indéniablement l'une des races enfantines les plus soudées et communautaires connues. Car si ils se mêlent volontiers aux Humains, et vivent souvent parmi eux, ils possèdent également des villages dont ils sont seuls habitants ! Ces communautés, nommées Havres Lunaires, sont généralement installées non loin des endroits isolés et purs connus pour donner naissance aux nouveaux Enfants de la Lune. La grande majorité de ces endroits étant référencés par les Lunaires, il existe presque systématiquement un Havre pour chaque lieu, De fait, leurs habitants tendant à considérer que chaque Havre abrite tout simplement une famille, dont ils utilisent le nom comme nom de famille au sein de la société humaine.

Par ailleurs, les Havres sont aussi des endroits sur lesquels la lune brille toujours : quelle que soit la météo, même au milieu d'une tempête, aucun nuage ne peut empêcher la lune d'être visible depuis ces lieux très spéciaux, et de les inonder de sa lumière.

Les Danses Lunaires et Le Festival de la Lune
Toutes les Pleines Lunes ne sont bien sur pas des Lunes Parfaites, et ne suffisent donc pas à donner naissance à des nouveaux Lunaires. A dire vrai, les Lunes Parfaites n'ont absolument aucune régularité, trois pouvant s'enchaîner en trois mois, tout comme il peut s'écouler plus de vingt ans entre deux occurrences. Cependant, les Enfants de la Lune peuvent ressentir l'approche d'une Lune Parfaite, et ces événements donnent lieu à ce que l'on nomme les Danses Lunaires : les familles des territoires concernés se rassemblent dans leurs Havres Lunaires, et organisent fêtes, festins et nombre réjouissances pour accueillir les nouveaux Enfants de la Lune qui naissent pendant ces nuits. Une naissance génétique d'Enfant de la Lune donne aussi très souvent lieu à une Danse Lunaire.

Le Festival de la Lune, en revanche, est la seule véritable grande fête annuelle concernant uniformément toutes les communautés Lunaires : la nuit de la Lune Rouge, aussi appelée Lune de Sang. Lors de cette nuit, tous les Enfants de la Lune se rassemblent dans les Havres, qu'il s'agisse de leur terre natale ou d'un autre, afin de marquer l'écoulement d'une année, et le commencement de la nouvelle. Bien que dans la société moderne, les Lunaires participent à la fête rependue du Nouvel An par convention, le Festival de la Lune est la seule véritable fête qui les regroupe à l'échelle raciale, et qui ai véritablement un sens personnel pour eux : après tout, c'est la seule nuit de l'année où la Lune est véritablement unique. On y allume des lampions rouges, et on y tient de grands banquets, des jeux, des spectacles magiques et musicaux qui tiennent autant du concours amical, et que les artistes préparent souvent des mois à l'avance. Il n'est pas rare qu'on y célèbre également des mariages, dans la foulée.

Il est à noter qu'à part au Havre d'Hiromae - où de rares exceptions ont parfois lieu -, nul autre qu'un Enfant de la Lune ne peut participer à l'une de ces fêtes.

L'île à elle seule accueille près de 8% de la population Lunaire mondiale. Et pour cause : l'un des plus grands Havres Lunaires du monde, "Crisdrake" s'y trouve ! Sans être un village à part entière - la plupart des Enfant de la Lune locaux habitant à Aoname, ou à la pension de l'école -, le Havre Lunaire d'Hiromae est un grand campement permanent dans un recoin du Fanond Linaë. Il abrite tous les ans le plus grand Festival de la Lune du monde, de nombreux Lunaires venant à Hiromae juste pour fêter cette période, voir de la famille, et faire un peu de tourisme. C'est d'ailleurs le seul Havre au monde où d'autres que des Enfants de la Lune sont parfois admis au Festival - quelques rares dignitaires tels que les Reines et Rois d'Hiromae ou les plus vieilles Princesses de Cristal sont même, en certaines occasions, invitées aux Danses Lunaires ! De par la capacité des Havres à chasser les nuages pour que la lune y brille, celui d'Hiromae sert donc également de "phare" naturel par les nuits couvertes pour les aventuriers nocturnes de l'île.

Mis à part le Havre d'Hiromae et les fêtes qui s'y déroulent, les Enfants de la Lune y vivent totalement mêlés à la population de l'île, comme le font la majorité des leurs partout dans le monde, et chacun y a son rythme et son style de vie.

▬ Les grands Havres Lunaires : Stonehenge, Nevada, Massif Central, Kyoto, Mongolie, Alaska.

Les Anges ont souvent été confondus avec les différentes classes angéliques du christianisme, mais sont en réalité une race bien plus ancienne que l'humanité. Êtres ailés vivant en harmonie dans le Royaume Céleste au-delà des nuages, ils forment un peuple dédié aux arts et à l'esprit, bien qu'une guerre millénaire les ai finalement forcé à prendre les armes...

L'origine de la race des Anges est un mystère des plus total. A dire vrai, c'est à ce point une énigme que le début de leur Histoire, totalement absent de toute archive, est nommé l'Obscure Fondation. Les premières traces écrites des chroniques de leur peuple que les Anges préservent remontent à un peu plus de huit mille ans, et restent fragmentaires et éparses. Nonobstant, les habitants des cieux n'ont eu de cesse de développer le Royaume Céleste, leur naturel optimiste et positif les ayant poussé à se tourner vers l'avenir sans se soucier d'un passé trop flou pour être constructif.

Hélas, depuis un peu moins de trois millénaires, la lumière parfaite du Royaume Céleste est obscurcie par les ravages d'une guerre sans pitié ni répit, menée par les hordes des Démons. Ce conflit sanglant a profondément choqué le peuple ailé, dont les fondements de la mentalité sont basés sur l'art, la prospérité et la douceur de la paix. Une fois les Anges forcés de prendre les armes, le conflit sanglant ayant ravagé leurs frontières a instauré une nuance sombre dans la lumière parfaite de la race. Cependant, l'équilibre des forces est devenu stable depuis plusieurs siècles, et le peuple n'a plus à combattre au front depuis la création d'une Caste de guerriers : une certaine paix est donc revenue au cœur du Royaume malgré la persistance du conflit, et les Anges se sont un peu plus ouverts aux autres races de la Terre, leurs voisins les plus directs, afin d'élargir leurs horizons et d'avancer sur la voie de la sagesse.

Le Royaume Céleste : Contrairement aux idées reçues et aux amalgames faciles ayant tacheté l'Histoire de l'Humanité depuis longtemps, le Royaume Céleste n'a rien à voir avec le Paradis. Pas plus que les Anges qui y vivent n'ont à voir avec le Christianisme, ou aucune autre religion. D'ailleurs, le Paradis ne se situe absolument pas dans le ciel de la Terre. Cette vision a pour origine certains jours où, depuis certains endroits sur Terre, l'on peut apercevoir au-dessus des nuages les formes floues et scintillantes (à peine discernables, en vérité) de tours et de châteaux. Le Royaume Céleste se situe en effet sur une mer de nuage au-dessus de la Terre, dans un Plan de réalité très proche du monde des Humains. La frontière entre les deux plans est si fine qu'à de très rares moments, elle devient presque visible. C'est pourquoi les Anges sont parfois descendus sur Terre et considèrent ses peuples comme des voisins.

Le Royaume Céleste est donc un immense domaine de nuages, dont la surface habitée totale équivaut plus ou moins à celle de la Russie. Grâce aux miracles orchestrés par les Castes des Tisseurs et des Bâtisseurs, on y vit dans des hautes tours posées sur les nuages, et les villes sont constituées par les ponts et les arches, par les jardins flottants et les statues de cristal, par les majestueux vols d'oiseaux blancs, qui les relient.

Les Gardiennes Jumelles : De l'Obscure Fondation, il ne reste qu'elles. Yôna et Leah, Gardiennes des Secrets, deux Anges mystérieuses et énigmatiques qui semblent être les seules à avoir connu les origines de la race. Nul ne sait qui elles sont réellement, ni ne connait l'ampleur exact de leurs pouvoirs, car ceux-ci sont au-delà de la compréhension. Consultantes et conseillères de tous les Rois et Reines des cieux d'aussi loin que remontent les écrits, ce sont elles qui ont créé toutes les Castes connues en leur apprenant leurs secrets et leurs magies uniques, et d'aucun disent qu'elles sont capables de voir l'avenir. Il arrive parfois qu'elles descendent de la Tour des Archives (dont elles sont les gardiennes) pour aller voir certains Anges, à priori sans aucune raison apparente, et chaque fois, ces "visités" deviennent par la suite des êtres influençant l'évolution de leur peuple, par leur talent ou leur sagesse.

Malgré ces allures d'êtres étranges à la vision du monde très différente du reste de leur peuple, les Anges ayant la chance des les croiser lorsqu'elles se mêlent au quotidien de la population (ce qui arrive occasionnellement) parlent de deux jeunes femmes douces, généreuses et très charmantes.

Organisation de la société : L'une des principales particularités du Royaume Céleste, par rapport à la plupart des sociétés de la Terre, est que la grande majorité du peuple ne travaille pas, ou fort peu. Du moins, pas de "travail" dans le sens où nous le connaissons. Pas de quota ou d'horaires à respecter, par de hiérarchie fixe ou de pyramide sociale à multiples échelons : il n'y a que la Royauté, le Peuple, et les Castes. Si le Roi et la Reine guident le peuple, ils ont le pouvoir par le respect de celui-ci et non par la force de leur autorité, l'imposition du pouvoir (ou sa contestation) n'étant de toute façon pas dans les mœurs de ce peuple. Les gens du peuple, eux, sont libres de se lier entre eux en Loges ayant pour vocation l'étude approfondie d'un thème de leur choix. Quant aux Castes, il s'agit de cercles fermés créés par les Gardiennes Jumelles afin de recevoir des secrets et des magies jalousement conservés et protégés (généralement car trop dangereux si ils tombaient en de mauvaises mains), dans le but de jouer un rôle spécifique au sein de la société angélique. On peut citer dans les principaux exemples la Caste des Tisseurs (qui utilisent leur capacité à manipuler la magie pure pour créer toutes les matières premières nécessaires au fonctionnement d'un royaume posé sur des nuages), celle des Bâtisseurs (sans qui le royaume manquerait cruellement d'architectes et de maçons capables de construire des tours sans bases solides), celle des Gardiens des Portails (permettant de traverser la Frontière entre le Plan de la Terre et celui des Cieux) ou encore celle des Pourfendeurs (qui constituent l'armée du royaume et sont capables de chasser les ténèbres).
Note : Il n'est pas possible de jouer un membre d'une Caste (autre que les Pourfendeurs), car ils sont dépositaires de pouvoirs interdits aux joueurs et ne peuvent de toute façon pas quitter le Royaume.

Les Démons et la Guerre de l'Obscurité : Un beau jour, ils arrivèrent. Par Légions entières, les Démons Véritables, à ne pas confondre avec ceux d'une quelconque religion, assaillirent les frontières du Royaume Céleste. Ce fut un massacre sans nom, les Anges, pacifistes, restant totalement pris au dépourvus et désarmés. Les raisons de ce conflit ayant commencé sans avertissement sont encore inconnues, les assaillants n'ayant jamais fourni les motifs de leur assaut contre le Royaume, l'incompréhension fut donc totale. Passés les premiers mois de carnage, cependant, les êtres ailés furent ralliés par les Gardiennes des Secrets : "Vous avez entre vos mains des millénaires de sagesse et de magie : grâce à eux, donnez-nous deux ans, et une Caste vous défendra". Alors les Anges, pour la première fois, se battirent, et souillèrent leur mains du sang de leurs ennemis. Ce furent les deux ans les plus difficiles de leur Histoire, et aujourd'hui encore, les Anges en conservent un profond écœurement. Mais c'était nécessaire, et grâce à cela purent naître les Pourfendeurs. Au début peu nombreux, ils parvinrent néanmoins à dissiper le désespoir qui gagnait leur peuple, puis au fil des siècles à instaurer un statu quo avec l'opposant. Mais si l'armée des Démons a depuis cessé de gagner du terrain sur le Royaume Céleste, celui-ci n'a toujours pas pu regagner les terres perdues, et doit toujours défendre bec et ongles chaque parcelle de son territoire, dans cette guerre sans fin où nulle lumière ne brille...

Noms : les Anges ont pas de noms de famille. Ils ont qu'un prénom, et si il leur faut se distinguer d'un autre Ange avec la même appellation, ils se distinguent par le lieu de naissance où le nom de leurs parents. Toutefois, il n'est pas rare que des Anges descendant sur Terre et trouvant un/une conjoint(e) prennent le nom de famille du partenaire terrien, ou utilisent simplement un patronyme de leur choix pour faciliter certains aspects de la vie terrienne. Dans de rares cas, si l'Ange à accompli un haut-fait ou est caractérisé par une tâche spécifique, il peut arriver que les Gardiennes Jumelles lui donnent un Titre faisant office de "nom de famille", même si ça n'ira pas à ses éventuels descendant.

Les Rois et Reines célestes : Bien qu'il s'agisse d'un Royaume, les têtes couronnées ne forment pas une lignée, et il n'y a aucun pouvoir héréditaire offert par la position sur le Trône des Cieux. En effet, sont nommés Rois ou Reines des Anges ceux dont la sagesse et les travaux ont le plus profité à l'enrichissement ou à l'évolution du Royaume au cours de plusieurs siècles. Il s'agit donc d'un vote de la part du peuple, ce qui se rapproche plus d'une démocratie, mais la personne ainsi élue dispose alors des pleins pouvoirs de la Royauté. Par ailleurs, si la compagne (ou le compagnon si l'élue est une reine) choisie par la personne couronnée ne dispose théoriquement pas de ces mêmes pouvoirs, elle est généralement considérée comme ayant l'aval de la première couronne et est respectée comme égale. Le règne d'un Roi et d'une Reine dure jusqu'à leur mort, sauf cas de force majeure pouvant mener à leur dépossession des couronnes (ce qui n'est jamais arrivé).

Le Roi actuel se nomme Riald, et sa compagne la Reine Llianne, et ils occupent le trône depuis un peu moins de cent ans.

Si les Anges ont toujours éprouvé une certaine curiosité envers leurs voisins de la Terre, ils ne s'y sont jamais véritablement mêlés. Leur réelle ouverture à certaines races terriennes est très récente dans l'Histoire du Royaume Céleste, car elle date d'il y a moins de trois siècles, plus précisément de l'ouverture de la Pension sur l'Île-Royaume d'Hiromae. La précédente Reine des Cieux, Luciela, songeait à l'époque sincèrement qu'il était temps pour les Cieux d'ouvrir de véritables relations avec leurs voisins - exception faite peut-être des humains devenus trop fermés d'esprit -, et l'ouverture d'une pension sur une telle île était l'occasion parfaite. Une rencontre officielle avec le Roi Andersen d'Hiromae fut organisée, le Traité des Races signé, avec la ratification d'un accord "d'échanges culturels". Depuis, la double-nationalité Célesto-Hiromaéenne est possible pour les Anges désirant avoir une résidence et étudier à Hiromae (bien qu'il ai été noté qu'après quelques dizaines d'années, les Anges se languissent des Cieux et y retournent au moins pour un temps). En retour, des séjours sur le Plan Céleste sont régulièrement organisés pour des étudiants, des Mages ou des touristes d'Hiromae, bien que la haute densité magique du Royaume Céleste empêche la grande majorité des races d'y y séjourner plus de quelques années (voir quelques mois pour les plus sensibles).

La scolarité est un des piliers actuelles de la société Hiromaenne, car l'île compte environ 38% de sa population qui est étudiante. Cependant, la scolarité n'est pas obligatoire ; c'est un choix qui relève des parents de l'étudiant, ou bien de l'étudiant lui même. L'âge n'est pas non plus un obstacle.

Il n'y a pas spécialement de conditions requises pour pouvoir intégrer la Pension ( seul établissement scolaire " officiel " à l'heure actuel ). L’enseignement est gratuit pour tous, sauf lors des études supérieurs - le prix dépendant principalement de la filière visée. Lors de l'inscription à la pension, un test est donné aux futurs étudiant, afin de pouvoir estimer son niveau de connaissances et ensuite pouvoir le placer à un niveau qui lui conviendra. Notons que pour les orphelins, ou les nouveaux arrivants sur l'île, l’hébergement et les repas ( matin midi & soir ) sont prit en charge pas l'établissement. Les élèves natifs d'Hiromae et avec une situation financière suffisante pourront eux aussi bénéficier de chambre pour la somme de 100HY par mois, et manger tout les midi à la cafétéria pour 50HY par mois.

Dès leurs inscriptions validés, tout les élèves de collège/lycée se voit remettre un bracelet magique, qui permettra à l'étudiant de signaler tout danger mortelle lorsqu'il se baladera en zone dangereuse, prévenant ainsi immédiatement l'établissement ; et plus souvent, le Comité de Discipline et de Corvée qui est chargée d'aller chercher l'élève en danger. Le bijoux est d'une forme très simple, sans décoration et en fer. Il n'est cependant pas rare que les étudiants le personnalise.

Sur Hiromae, il n'y pas d'équivalent pour la primaire. Les enseignements basiques, comme savoir lire, écrire et compter, sont laisser au bon soin des parents. Cependant, comme ceux-ci n'ont parfois pas le temps se s'occuper de toutes l'éducation de leurs petit bambins, il n'est pas rare qu'ils soient envoyés au près d'un(e) Instiuteur(trice) en ville ; semblable à des petites écoles privés comptant souvent entre 3 et 10 élèves, l'enfant recevant des cours du lundi au mercredi, de 9h à 12h, ou de 13h à 16h selon les écoles.

La " véritable " scolarité commence donc au collège, qui dure 3 ans. Un premier tri se fait généralement parmi les nouveaux étudiants grâce aux test de connaissances. On peut donc retrouver des enfants de 8 ans en premier année ou même de 14 ans. La journée de cours commence aux alentours de 8h pour se terminer vers 13h. Ils travaillent du lundi au vendredi, excepté le jeudi qui est un jour de repos. Les élèves peuvent déjà choisir d'apprendre une troisième langue, en l'anglais et le japonais étant bien évidemment obligatoire. Ces classes font souvent l'objet d'un planning un peu différent et de cours plus intensif. Ils bénéficient également de cours d’incitation au combat ou à la magie, durant respectivement une heure chacun et une fois par semaine. A la fin du collège, l'étudiant doit choisir la filière dans laquelle il souhaite aller pour le lycée.

Le lycée, quant à lui, dure quatre ans. Les emploies du temps sont différent d'une filière à l'autre, mais la journée commence en général à 8h pour se finir aux alentours de 14h, voir 15h. La semaine de travail s'étend sur lundi au vendredi. Ce cycle se conclue sur le DFL, soit le Diplôme de Fin de Lycée. Il se déroulent généralement sur 2 à 3 semaines, les épreuves dépendant de la filière de l'étudiant, les examens les plus longs étant pour les filières de magie et de combat. Le DFL est un diplôme bien évidemment caduc en dehors de l'île, mais qui se repend de plus en plus. Si il y a une bonne soixantaine d'année, le DFL n'était qu'un atout, beaucoup d'employeur en particulier dans des milieux spécialiser commence à exiger de diplôme pour pouvoir être engager. Le gage de qualité et désormais devenue un atout non négligeable pour le futur du jeune étudiant.

Vient ensuite les études supérieurs, qui sont un peu moins " pratiquer " par les habitants d'Hiromae, peut être parce que celle-ci sont payantes. Les examens d'entrée sont aussi beaucoup plus difficile ; en effet, il est tout à fait possible de commencer des études supérieurs si l'on a pas été au collège ou au lycée. Le DFL n'est donc pas une formalité obligatoire. Il n'est pas rare donc, de croiser des étudiants ayant parfois plus de 400 ans parcourir les couloirs. Pour eux, les études sont très souvent un approfondissement de connaissances, un moyen d'assouvir leur soif de curiosité, ou bien même une possibilité de revirement de carrière.

Le rythme scolaire à la Pension est assez intensif puisque les étudiants ne bénéficient que deux 2 réelles périodes de vacances. Les vacances d'été, qui prennent place en Juillet et Aout et qui durent donc 2 mois, parfois moins si l'élève participe à des examens, et les vacances d'hiver, qui durent deux semaines et demie durant la période des fêtes. Il arrive qu'il y ait des week-ends rallonger par des jours fériés, mais cela reste relativement rare.

L’uniforme de la pension est dans les tons rouges, bordeaux et noirs. Il est offert par la Pension et ne s’applique qu’aux élèves.



Pour les hommes, il se compose d’une chemise ou d’une chemisette rouge et d’un pantalon ou d’un pantacourt bordeaux. La plupart du temps, le pantacourt et la chemisette sont portés ensemble pour les saisons chaudes et la chemise et le pantalon pour les saisons froides, mais certains étudiants aiment mélanger les deux. Les chaussettes, si visibles, sont obligatoirement noires – tout comme les chaussures, dont la forme est laissée au choix des étudiants. Avec se doit d’être portée une cravate rouge portant le blason de la Pension. La façon de nouer la cravate est laissée libre, qui veut (et sait faire) peut donc arborer un nœud papillon s’il le souhaite. Pour les plus frileux, un gilet noir peut être fourni mais peut être remplacé par un autre, s’il est néanmoins rouge ou noir.



Pour les femmes, il se compose d’un chemisier rouge à manches bouffantes qui existe sous deux formes : à manches longues ou à manches courtes. Le bas est une jupe dont la longueur est variable : soit à mi-cuisses, soit au-dessus du genou. Il est de convention de porter le chemisier à manches courtes et la jupe mi-cuisses l’été et le chemisier à manches longues avec la jupe au-dessus du genou l’hiver mais cela n’est pas obligatoire. Avec, les étudiantes peuvent porter des chaussettes noires de longueur variable, des collants noirs ou rien du tout. La forme des chaussures est laissées libre, seul est demandé qu’elles soient noires. Le tout est agrémenté d’une cravate ou d’un nœud rouge, où est brodé l’emblème de la Pension. Un chaud gilet noir, semblable à celui des hommes peut être porté par les temps les plus froids mais peut être remplacé par autre chose, si cela est rouge ou noir.

Le tout est légèrement personnalisable, que ce soit la taille de la jupe des femmes ou la largeur de la cravate des hommes. Les bijoux ne sont pas interdits, tous comme les badges épinglés sur les vêtements ou quelques autres fantaisies. Néanmoins, est demandé que la tenue reste correcte et décente. Le tissu dans lequel est fait ce dernier est très résistant, pour résister aux escapades des plus fous.

Les Van Phaedimus sont l'une des deux plus grandes familles de vampires nobles, avec les Tepes. Elle est reconnu à travers le monde magique de part son influence certaine sur la race des Immortels, mais également car c'est la seule lignée de cette espèce à pouvoir pratiquer la magie. Leur position vis à vis des humains en a également fait un allié de choix pour le gouvernement d'Hiromae.

La famille Van Phaedimus est, de part l'ancienneté de son fondateur, la famille noble la plus ancienne de l'histoire des vampires. Si l'on sait qu'elle existait bien avant le IVe siècle, c'est pourtant à cette date qu'on remonte à la création "officielle" de cette dernière. Les Immortels de cette époque désirait en effet établir le système de noblesse afin de réguler les naissances qui commençaient à se faire un peu plus nombreuses, et afin d'établir une certaine "cohérence" au sein de la race. Les Van Phaedimus seront d'ailleurs en tout temps des gardiens dévoués à cette cause.

Le clan reste cependant assez discret jusqu'au milieu du XVIe siècle, préférant garder leur secret pour eux. C'est l'arrivée des Tepes et leur fulgurante ascension dans la noblesse vampirique qui les obligera à se dévoiler, et à s'imposer dans le paysage politique des Immortels. Des différences idéologiques des deux familles (les Tepes méprisant les humains et souhaitant lors asservissement, alors que les Van Phaedimus souhaite rester caché) naîtra un conflit du nom de la "Discorde des Comtes". Cette dispute, qui se fit dans un premier temps uniquement par des intrigues, finit par en venir aux armes, et les deux dynasties s'affrontèrent violemment. C'est durant ce conflit que l'on découvrit la capacité des Van Phaedimus à utiliser la magie, chose normalement impossible pour un vampire. Ce détail leur donna un net avantage, mais qui ne suffit pas pour reprendre complètement la main face à la puissance brute des Tepes. La discorde prit fin avec l'intervention du Conseil des Archimages, qui jugeait que la situation devenait trop visible aux yeux des humains, et que cela commençait à entacher la préservation du secret de l'existence des mutants. Si les Van Phaedimus sortirent plutôt vainqueur de cet affrontement, leur chef de famille dût cependant rendre quelque compte au Conseil concernant l'apparition de l'étincelle chez ses Infants.

Le rayonnement de la famille est toujours aussi grand à l'heure actuelle, et elle est une aide précieuse pour les autorités d'Hiromae dans le monde des humains.

Si la puissance des Van Phaedimus n'est plus à démontrer, leur manière de vivre et leur mentalité ont tendance à déranger une bonne partie de la noblesse vampirique. En effet, ils sont souvent traités "d'excentriques", notamment à cause du Comte Dorian et de son caractère très extravagant, qui fait souvent jaser dans les bals. Le fait que la plupart d'entre eux soient doués de l'Etincelle est également assez mal vue par certain, jugeant que cela fait d'eux des Immortels un peu bâtards, et qu'ils perdent ainsi une partie de la pureté des vampires.

Cependant, les Van Phaedimus n'ont que faire des qu'en-dira-t-on. C'est une famille unie, mais qui attache une certaine importance à l'accomplissement personnel. La plupart des membres de la dynastie vivent en effet de manière assez indépendante, souvent assez loin du manoir principal ; ce qui est assez rare, les vampires nobles d'une même famille vivant souvent les uns auprès des autres. Le clan possède donc très peu de règle interne en soit, à part celle de toujours protéger leurs nom et leurs intérêts communs. Aucune obligation de visite des uns aux autres également, même si il est assez mal vue de ne pas participer au banquet annuel organisé chaque Novembre, en Bavière.

Ils font également partis des rares nobles à ne pas mépriser les humains. Entendons-nous bien : les vampires restent, à leurs yeux, une race supérieur à l'humanité. Cependant, il serait une erreur de les dénigrer ; notamment grâce à leur ingéniosité et leur capacité à évoluer, à l'inverse des Immortels qui eux, sont figés pour l'éternité. Ils ont également tendance à souligner leur ancienne appartenance à la race humaine, ce qui justifie une certaine "clémence". Ainsi donc, si les Van Phaedimus n'ont aucun remords à tuer et à se nourrir, ils ne sont pas adeptes des longues chasses, ou des tortures. Après tout, la viande n'est-elle pas meilleure quand elle n'est pas stressée, mais qu'elle s'abandonne doucement dans une étreinte mortelle ?

Ils se sont souvent mélangés parmi les humains, en particulier dans le domaine de l'art. Un grand nombre d'entre eux sont d'ailleurs mécènes, où eux-même artistes. Ils n'ont également pas hésité à avoir de l'influence sur l'Histoire de l'humanité par petite touche (toujours en gardant leur véritable identité secrète), même si cette dernière reste assez incertaine. On sait qu'ils ont notamment agit durant la période Arthurienne et la Révolution Russe, mais les détails exactes de leurs interventions sont très flous.

Ils tiennent énormément à ce que la race des vampires gardent son statut de race supérieur, mais également que son existence soit secrète. Ils n'ont pas de rôle officielle vis à vis de la protection du secret, mais ils leurs arrivent d’intervenir lorsqu'une situation lié à des vampires commencent à devenir problématique, ou trop visible (lorsqu'un noble créé trop d'Infants et qu'il n'arrive pas à les gérer par exemple, ou bien même lorsqu'un clan de nomades fait un peu trop de tapage quelque part). C'est ce rôle officieux de garde fou qui leur vaut d'être en étroite collaboration avec le gouvernement d'Hiromae ; il est déjà arrivé par le passé aux deux parties de collaborés, pour traiter ou éliminer une menace vampirique mettant en branle le monde des mutants.

Lieu de Vie : La résidence principale des Van Phaedimus se trouvent quelque part dans la fôret Bavière (cf. image de début d'article pour l'illustration de celle-ci), non loin du château de Neuschwanstein. Leur manoir est cependant beaucoup moins récent que ce dernier, puisqu'il a été construit au XIIIe siècle. Ils ont également plusieurs résidences secondaires en Europe, dont la plus notable se trouve en Toscane.

Étymologie :Le mot "Phaedimus" signifie monstre en latin. C'était à l'origine le nom de famille adopté par Dorian peu après sa transformation vampirique. La préposition "Van" n'a été rajouté que lors de l'anoblissement du clan, comme pour justifier de leur nouveau statut.

Maîtrise de la Magie : Il est, en temps normal, impossible pour un vampire d'avoir l'étincelle. Cependant, le Comte Van Phaedimus a semblerait-il quelque peu modifier son sang à force de toucher à l'Alchimie, et à être en contact de certains artefact. La raison exacte de l'apparition de la capacité à faire de la magie chez la famille est encore un sujet d'études qui passionnent l'Assemblée des Mages, et quiconque s'intéresse au fonctionnement de le "Grand Art". Il semblerait donc que quiconque soit mordu par Dorian ait des chances de "gagner" l'étincelle lors de sa transformation vampirique. Ce nouveau paramètre semble également être héréditaire ; en effet, ceux mordus par le Comte peuvent également transmettre à leur tour l'étincelle, mais de manière moins systématique. Les quelques rares études qui ont été faites sur le phénomène détermine ainsi qu'une personne mordu au 1er degré (soit par Dorian) a 90% de chance de pouvoir manipuler la mana après sa transformation, et que ce pourcentage décroit de 20% par degré supplémentaire avec le "patient 0" (70% au second degré, 50% au troisième, etc. Pour plus de précisions in game, se référer au dernier cadre "Précision du MJ".

Dirigeants
Dorian Van Phaedimus (PNJ) - Dirigeant et Créateur de la famille ; Comte Van Phaedimus
Sélène Van Phaedimus (PNJ) - Épouse et Infante de Dorian et Vice-Dirigeante de la Famille ; Comtesse Van Phaedimus
Alexander Van Phaedimus (PNJ) - "Frère" et Infant de Dorian, Dirigeant de la seconde branche des Van Phaedimus ; Vi-Comte Van Phaedimus

Infant de la première branche
Nastazia Van Phaedimus (PNJ) - Infante de Dorian
Leander Van Phaedimus (Prédéfini) - Infant de Dorian
Lev Van Phaedimus (PNJ) - Infant de Sélène

Infant de la seconde branche
Magdalena Van Phaedimus (PNJ) - Épouse et Infante d'Alexander ; Vi-Comtesse Van Phaedimus
Judith Van Phaedimus (PNJ) - Infante de Magdalena
Simkin Van Phaedimus (PNJ) - Infant d'Alexander
Gabriel Van Phaedimus - Infant d'Alexander
Katia Van Phaedimus (PNJ) - Infante d'Alexander

Nous autorisons la création de personnages liés à la famille Van Phaedimus. Néanmoins, nous aurons plusieurs exigences, cette famille étant extrêmement importante pour la races des vampires, mais également dans l'univers d'Hiromae lui-même :

- Il n'est pas possible d'intépreter des personnages inventés issus de la première ou de la seconde branche. Votre personnage devra donc avoir au minimum 3 "degrès" d'écart avec le Comte Dorian. A l'inverse, il ne devra pas être éloigné de plus de 5 degrès, afin d'être reconnu comme étant affilié à la dynastie.

- Le 3ème degré ne faisant pas parti de la famille principale, votre personnage n'aura pas le même nom de famille. Cependant, vous pouvez tout à fait jouer un noble d'un rang légèrement inférieur (Vi-Comte ou Baron), qui sera de toute façon reconnu et protégé par les Van Phaedimus ; des sortes de cousins, en somme.

- Votre famille ne pourra être infanter que par Nastazia, Judith ou Gabriel, car ce sont les seuls personnages issus de cette famille dont l'histoire reste volontairement flous sur certains point, afin de permettre à nos joueurs de pouvoir s'y greffer.

Pour ce qui est de l'obtention ou non de l'étincelle, nous le laissons à votre appréciation. Sachez néanmoins que plus le degré de "contamination" est proche du Comte Dorian, plus les calibres en DMGM de votre personnages seront élevés ; mais à contrario, nous serons plus exigeant sur la fiche, et sur les pouvoirs de votre personnage.

Nous conseillons grandement au joueur voulant se lancer dans la création d'un personnage liés aux Van Phaedimus d'en parler au staff au préalable (notamment en écrivant un petit résumé rapide de ce que vous avez en tête, en terme de relation de base du perso avec la famille, les grandes lignes de son histoire et des ses pouvoirs), afin d'éviter que celui-ci soit refusé car ne respectant pas le background et la "cohérence" de cette dynastie vampirique.

Les 3 ans que forme la Révolution font partis des moments les plus sanglants et troublés de l’histoire de l’Île. Il s’agit d’une guerre civile, entre les révolutionnaires souhaitant établir une nouvelle forme de gouvernement pour Hiromae sous forme de démocratie, contre le pouvoir déjà en place, dirigé à cette époque par Miyu Shukai.

Hiromae a toujours été depuis sa création une monarchie absolue, et l’attachement du peuple envers le souverain a été en tout temps une grande partie de la culture de l’Île. D’autant plus que celle-ci fonctionne en partie de manière fluide grâce à la Loi de Succession, qui permet un certain « renouvellement » du pouvoir en place. Cependant, les sociologues actuels expliquent de trois manières l’apparition de groupuscule révolutionnaire, plus enclin à la création d’un nouveau régime :

- La première, la tyrannie de Valion (1209 – 1294 AP.JC). Le régime particulièrement dur et despotique du Belarion a énormément marqué les esprits. Le quasi-siècle a été vécu sous la terreur, la peur de la dénonciation, et l’adoration forcé au tyran, ce qui a provoqué chez certain une grande méfiance vis-à-vis de la royauté. Ce scepticisme a donc sans doute été un vecteur important chez les habitants les plus vieux qui se sont joint à la Révolution.

- La seconde, le Traité des Races. En effet, si celui-ci est basé sur le volontariat pour les races mutantes « conscientes et intelligentes » afin d’être signataires. Certain voit dans cette convention une volonté de la Couronne de soumettre les peuples à sa loi et à sa propre vision du monde ; certaines espèces n’ont d’ailleurs pas signés cette charte, car ne souhaitant tout simplement pas être gouverné par qui que ce soit. L’absence totale de protection pour ces derniers peut donc être vécu par certain comme une énorme injustice, en particulier pour les citoyens vivant proche des zone dangereuse, et donc proche des individus concernés par cette inégalité.

- La troisième, l’influence extérieure. En effet, le XIXe siècle est une période riche en rebondissement sociologique, en particulier en Europe, comme par exemple avec le Printemps des Peuples (1848). Les mutants arrivé fraichement sur l’Île ont donc véhiculé ces idées de liberté et de régime alternatif ; on remarquera d’ailleurs que si le leader de la Révolution, Aaron Von Baren, était un natif d’Hiromae, son bras droit, Niels Mezsaros, était hongrois et arriva seulement une dizaine d’année avant le début de la révolution.

Certains soulignent également la politique de fermeture des frontières qui provoquent parfois un décalage technologique entre le reste du monde et l’Île, ou encore la volonté de rester cacher aux yeux des humains, mais ces influences semblent être mineurs dans les opinions des révolutionnaires.

On entend parler de démocratie et de changement radical de régime dès les années 1860, notamment dans les sphères pensantes d’Aonome. C’est dans le café philosophique de Lyssandra Melwin, une fée hébergeant des réceptions au sein de Sanenka, dans les plus pures traditions des penseurs aux siècles Lumières. C’est au sein de ces rendez-vous que se rencontrèrent les têtes pensantes de la Révolution, et en particulier Aaron et Niels.

Les débats se multiplient et rassemble de plus en plus de personne, si bien que le 6 mai 1887 est signé entre les murs du café « La Charte des Libres Penseurs ». Cette charte est en réalité une pétition, destiné à recueillir les signatures des activistes souhaitant une remise en question de la royauté. Est réclamé un pour parler avec la Reine Miyu, afin qu’un nouveau gouvernement soit envisagé. On comptera plus de 2000 signataires.

Cependant, Miyu refusera purement et simplement toute rencontre avec les contestataires. La remise en question de la royauté n’est pas du tout à l’ordre du jour. Le refus de toute discussion est très mal perçu par les révolutionnaires, qui décident alors de manifester dans la rue, le 21 mai 1887. Un véritable armada défilent alors dans les rues d’Itakami, comptant cette fois-ci plus de 3000 personnes ; un chiffre plus large que les simples signataires du traité, car certain citoyen sont déçu du comportement de la Reine, qui, pour le moment, s’obstine à faire la sourde oreille mais ne réagit pas non plus de manière concrète face à cette nouvelle philosophie.

La manifestation part du café pour rejoindre les portes du Palais Royal. La Garde a pour ordre de surveiller et éviter les débordements, mais de laisser la protestation suivre son cours. Quelque pris au pied du mur, Miyu pense en effet qu’une tel démonstration de la part des Révolutionnaires fera baisser leur opinion auprès des citoyen. Cependant, elle décide de concéder une audience public, afin d’être sûre de pouvoir calmer les esprits. Celle-ci à lieu quand la manifestation arrive au pied du Palais, la Reine se présentant à la foule, prenant place juste devant les portes, afin que le « débat » soit visible par le plus grand nombre.

Mais alors que les arguments fusent d’un côté comme de l’autre, un femme du nom de Jörgen, une esper, tente d’assassiner la Reine. Miyu est sauvé de justesse par un membre de sa Garde Personnel qui tue la menace, mais le mal est fait, et une véritable rixe commence à naître entre la Garde Royale et les manifestants. La souveraine ordonne l’arrestation des troubles-faits, et les autorités arrivent à attraper Aaron, Niels et Lyssandra, ainsi que plus de 200 contestataires.

Les leaders des Libres Penseurs sont traduits en justice le 30 mai 1887, devant le Conseil des Juges. Ils tenteront d’expliquer que Jörgen n’était qu’une fanatique agissant seul (ce qui est vrai et qui a été prouvé au cours du procès), mais le Conseil estime les organisateurs de la Charte responsable de cette cohue, qui a pu permettre un tel attentat. Est également pointé le fait que « les idées véhiculés par les Libres Penseurs empoisonnent l’esprit des citoyens, et encouragent les esprits faibles à commettre des actes impardonnables, comme ce à quoi nous avons assisté quelques jours auparavant ». Ils sont donc jugés coupables pour trouble de l’ordre public, et crime contre la couronne, et sont condamnés à la peine de mort.

Amenés dans les heures qui suivirent dans la salle d’exécution, les trois comparses réussirent à s’échapper juste avant leur sentence, grâce au pouvoir de Lyssandra qui était inconnu jusqu’à ce jour, et qui métrisait les failles dimensionnels. D’autres révolutionnaires réussirent à s’échapper par leur propre moyen suite au trouble provoqué par cette première évasion, mais une grande partie d’entre eux furent emprisonnés à vie.

Les autorités furent déployer pour retrouver le trio leader des Libres Penseurs, mais les recherches furent veinent, et on entendit plus parler de la Révolution pendant un presque 2 ans.

Lyanna, Aaron et Niels se cachèrent grâce à la capacité de cette première à gérer les failles dimensionnels, pouvoir qui les rendaient presque impossible à capturer. Grâce à cela, ils purent commencer à monter des forces armées dans le plus grand secret, et à commencer à préparer la véritable révolution. Si les premières intentions des Libres Penseurs étaient plutôt pacifiste et dans une volonté de faire une transition raisonnée et sans versé le sang, le procès et son verdict qui avait été vécu comme totalement injuste avait réussi à échauder les esprits, si bien qu’ils décidèrent de prendre les armes.

La guerre débute donc la nuit du 17 Septembre 1889, à Nemeth. Une attaque éclaire contre la 9ème Compagnie de la Garde Royale est mené par un groupuscule de 500 hommes environ. Ils sont pris par surprise, si bien que les gardes se font presque tous décimés. En quelques heures seulement, la ville tombe aux mains des révolutionnaires, qui la déclare Cité-Etat du Peuple Libre. La nouvelle arrive trop tard au reste de la Garde Royale pour espérer une contrattaque direct.

Le choix de Nemeth est ici stratégique ; d’une part car la ville est assez loin de la capitale, presque autant que Damehas. Les forces d’armés mettent ainsi plus de temps à arriver sur place. D’autres part, elle est intéressante pour ses ressources, notamment de par sa proximité avec les Plaines des Vents, qui permettent d’assurer un certain rendement en nourriture. Des barrières magiques sont érigées dans un périmètre de 100km tout autour de la ville.

Les habitants de Damehas souhaitant soutenir la royauté sont laissé libre de partir dans les 24h, sous peine d’être exécuté par les révolutionnaires, afin d’éviter tout démantèlement de l’intérieur. A la tombée de la nouvelle, des citoyens vont, à l’inverse, grossir les rangs des contestataires en pliant bagage pour devenir habitant de ce nouvel Etat à l’intérieur du pays. Une partie d’entre eux seront cependant arrêté avant d’être arrivé à bon port par la Garde, qui surveille désormais les allés et venus entre Nemeth et le reste de l’Île.

La totalité de la 10ème compagnie est déployé tout autour des protections magiques, afin de surveiller les faits et gestes des révolutionnaires. Miyu, désemparée, tente d’ouvrir des négociations, en vain. La guerre est officiellement déclaré contre les Révolutionnaires le 19 Septembre au matin.

De nombreux ritualistes s’activent jour et nuit derrière les barrières magiques afin de protéger Nemeth. Malgré les nombreux assauts de la 10ème compagnie, à qui vient bientôt s’ajouter la moitié des effectifs de la 2ème, 3ème , 6ème, 7ème et 8ème compagnies, les quelques brèches créer dans les défenses ne suffisent pas à mettre vraiment à mal les forces révolutionnaires, et l’armée royaliste se fait constamment repoussés. La 1er compagnie quant à elle se fait plus présente à Aoname, mais reste sur place afin d’éviter toute tentative d’attentat au Palais. La 5ème compagnie tente de démanteler le réseau, et essaye également de comprendre comment les barrières peuvent aussi bien résister aux assauts répétés de l’armée.

A l’intérieur des murs de Nemeth, la nouvelle société commence à s’organiser. Les premières élections de l’Île ont lieu, et c’est sans surprise Aaron qui est élu Gouverneur. Son rôle est principalement militaire, mais également politique, car c’est lui qui est chargé de commencer à proposer des décrets afin de créer une constitution. Chaque décret est ensuite amené à être voté ; le peuple est mis à contribution dans toute grande décision du gouvernement.

La Garde Royale s’épuise pendant de longs mois contre les barrières des révolutionnaires. Même si elle est rejointe par des habitants d’Hiromae souhaitant le maintien de la royauté, la situation ne semble pas se débloquer d’un pouce. Toute l’Île est perturbée, et tout signe de sympathie envers l’ennemi est sévèrement punit. Un simple « Vive le Gouvernement » pouvait amener à une exécution pure et simple, l’armée ayant le droit d’éliminer toute menace potentiel pour la royauté. On sait également que certain n’hésite pas à utiliser la torture sur certains captifs, afin de pouvoir récupérer des informations précieuses.

Le premier vrai mouvement de la guerre a lieu le 5 Novembre 1890, soit plus d’un an après le début de cette dernière. Une faille réussit à céder à l’ouest de Nemeth, et une partie de la Garde Royale réussit enfin à faire des dégâts significatifs au révolutionnaire. Même si ces derniers sont moins nombreux, ils arrivent à tenir tête grâce à leur préparation et leur stratégie sans faille. Au bout de longues de combat acharné, la royauté doit cependant avoir à faire à un deuxième désastre. En effet, au même moment à Bruherd, une force armée révolutionnaire commence à attaquer la ville. Les locaux décident cette fois-ci de résister, et sont notamment mené par le Sage (Seigneur de Bruerd), qui assure les coordinations des troupes sur place. La bataille est impitoyable est les deux camps jouent à force égale, d’autant plus que la 7ème compagnie, habituellement chargé de protégé Ujisawa, se retrouve avec la moitié de son effectif.

L’attaque de Bruherd était bien évidemment planifié dès le départ, et devait être coordonnés avec les premiers véritable signes de faiblesses de Nemeth, afin d’obliger la Garde Royale à se battre sur deux front. La perte du village sylvain serait en effet très problématique pour la royauté, à cause de ses ressources magiques nombreuses. Le lieu est en effet particulièrement imprégné de mana, mais recèle également des artefacts elfiques anciens gardés précieusement dans un endroit secret par la communauté sur place qui, s’il venait à tomber entre les mains de l’armée de la Cité-Etat, signerait sans doute la fin de la guerre en faveur du Gouvernement.

Les forces de la Garde Royale à Nemeth se voient donc obligé de battre retraite, afin de prêter main forte à la bataille à Bruherd. Cette dernière fût particulièrement sanglante. Elle dura presque 4 jours, pendant lesquels les conflits ne diminuèrent pas. Tous les révolutionnaires furent sauvagement tués, et même traqués jusqu’au dernier. Bruherd fût donc une première défaite pour le Gouvernement. Elle permit cependant à Nemeth de se relever de la grosse attaque subit simultanément, et de reconstruire ses barrières impénétrables. La situation se bloqua à nouveau pour plus d’un an, rythmant à nouveau les mois par quelques assauts raté des royalistes.

La royauté pu enfin entrevoir une solution durable pour gagner la guerre en Février 1892. En effet, le travail acharné des espions et de la 5ème légion permit de découvrir la raison de l’efficacité extraordinaire des barrières magiques. De la mana était en effet constamment puisé via les failles créé par Lyanna, qui leur permettait d’avoir des ressources magiques quasiment illimités. Il fût donc décider que la fée était la priorité numéro 1, et qu’elle devait être éliminée sur le champ, afin de mettre à mal la stratégie de Révolutionnaire.

C’est Simkin, l’espion personnel de Miyu, qui fût chargé de cette mission. Les rapports sont encore aujourd’hui (volontairement) assez flous, mais il réussit à s’introduire dans Nemeth, et à assassiner Lyanna. Il s’apprêtait à en faire de même avec Aaron, mais Niels réussit à le mettre à mal et à l’obliger à se replier. La mort de Lyanna fût un véritable coup dur pour les forces révolutionnaires, et très vite, comme l’avait prévu les royalistes, les défenses magiques de la Cité-Etat commencèrent à faiblir.

Après un peu plus de 2 ans de lutte, le bilan de pertes humaines était très lourd. La Garde Royale avait perdu près de la moitié de ces troupes, mais de nombreux civils avait également périt, notamment dans la bataille de Burherd. Au total, on ne comptait pas moins de 30% de la population totale de l’Île ayant péri au cours de de la Révolution.

L’armée royaliste finit par reprendre le dessus, brisant les dernières défenses magiques. Cependant, Nemeth résistait encore, bien que mal en point. Un ultime compromis fût proposé à Miyu, afin de tenter un dernier coup de poker. Aaron défia en effet la Reine en duel singulier, afin de mettre un terme à la guerre de manière définitive. Contre toute attente (et l’avis de tous les proches et conseillers de la Reine), cette dernière accepta. Elle souhaitait en effet arrêter les morts inutiles, jugeant que bien assez de sang avait été versé jusqu’alors. Le combat fût donc programmé le 25 Mars 1892, au milieu des Plaines de Vents.

Il démarra à midi, sous un soleil de plomb. De nombreux livres racontent encore ce duel épique, qui dura près de 4h, mais sur lequel nous n’allons pas nous attarder ici. Toujours est-il qu’Aaron fût vaincu, mais que Miyu, épuisée, mourra quelques heures plus tard de ses blessures.

Certains révolutionnaires rendirent les armes, et acceptèrent la défaite, se laissant arrêter par la Garde Royale, sans doute dans l’espoir d’avoir une sentence plus clémente. Ce fut cependant une minorité, et la plupart des partisans du Gouvernement furent traquées, puis tués. Certains réussirent tout de même à se cacher, et vive encore dans l’ombre. La fin de la guerre fût officiellement déclarée le 26 Mars 1892.

Suite à la mort de Miyu, c’est son mari, Leone, qui monta sur le trône. Leur fils Hide était alors âgé de 6 ans, et donc bien trop jeune pour régner. La situation mis quelques temps à s’apaiser ; le temps de réussir à démanteler au mieux les révolutionnaires pour faire revenir l’ordre publique. On enterra Miyu en tant qu’Héroïne, et son nom est aujourd’hui très respecté et admiré. La dernière version du bouclier protégeant l’Île porte d’ailleurs son nom, comme un hommage à cette Reine qui aura tout fait pour protéger au mieux son peuple.

Quant aux Révolutionnaires, si une grande partie d’entre eux a été exterminé, le mouvement n’est pas mort pour autant. Certain membres importants du Gouvernement n’ont pas encore été retrouvé, et la menace plane toujours, bien qu’elle soit plus faible…